La semaine dernière, dix vendeurs ont porté plainte d’agression affirmant qu’ils ont reçu des coups de pied et frappés par la police lors d’un raid et ils auraient confisqué le maïs, car ils n’avaient pas de permis de vente. Ils ont dit que la police a également utilisé du gaz poivré sur eux.
Selon le Mzwandile Mavula, Secrétaire Général d’ACHIB (Co-operative Africaine des Vendeurs Ambulants et Entreprises informelles) et Ubumbano Traders Alliance, le Business Support Unit de la municipalité refuse de délivrer des permis de vente aux vendeurs ambulants de maïs.
Mavula a déclaré que personne n’a pris des mesures contre les policiers lorsque des plaintes ont été posées contre eux dans le passé. "Lors d’un incident près d’Albert Park l’an dernier, la police a confisqué les biens des vendeurs et on les a vus se les partager entre eux. Cette situation a été signalée aux autorités, mais rien n’a été fait. Dans cette affaire, la brutalité policière est inacceptable. "
La semaine passée, les vendeurs ont dit qu’ils ne savaient pas pourquoi ils ont été agressés par la police, qui a confisqué tous leurs mais qui se trouvaient dans des chariots.
On a fait appel au Secrétaire Général de COSATU, Zwelinzima Vavi pour intervenir et la semaine dernière, samedi, il s’est entretenu avec des centaines de travailleurs du secteur informel, dont la plupart étaient des femmes. Vavi a parlé de l’exploitation des femmes en Afrique du Sud et les défis auxquels elles font face au travail et à la maison.
Mavula a dit que M. Vavi va les aider à faire appel pour un bâtiment de travail pour que l’hébergement approprié soit également trouvé pour ces travailleuses du secteur informel, étant donne que le bâtiment qu’elles louaient a été brûlé l’année passée. M. Vavi va envoyer une lettre au Maire d’Ethekwini, James Nxumalo, au Gouverneur Zweli Mkhize et au Ministre des Travaux publics, M. Thulas Nxesi. Le bâtiment a déjà été identifié et Mavula a bon espoir que le gouvernement va reconnaître le rôle clé que jouent les commerçants informels pour l’emploi autonome et la contribution à l’économie.
“Ils doivent être pris en compte et nous sommes en contact régulier avec eux. Nous avons travaillé avec la Fondation Mahatma Gandhi et aussi l’épouse du Gouverneur Dr. Zweli Mkhize mais nous avons échoué. Le bureau du Maire et de Business Support ne faisait que nous ignorer ", a-t-il dit.
Les vendeurs de maïs ont ouvert une plainte d’agression contre la police et ont obtenu des rapports médicaux sur leurs blessures à l’hôpital Addington.
Mavula a ajouté qu’ils travaillent avec StreetNet International depuis les deux dernières années. "StreetNet nous a aidés énormément quand nous nous sommes penchés sur la question politique. Les lois de la municipalité qui sont en application appartiennent à l’époque d’apartheid, elles doivent être réformées. StreetNet nous a amené l’Organisation Internationale du Travail pour superviser l’élaboration des lois municipales afin que le secteur informel soit traité de manière équitable. StreetNet a également contacté la Commission sur le Genre pour s’assurer qu’il y a équité entre les sexes, surtout que la plupart des travailleurs du secteur informel sont des femmes qui constituent la seule source de revenus pour leurs familles", a-t-il dit.
Pour plus d’information, prière de contacter:
Sharon Pillay, chargée de publicité et des Medias pour StreetNet
072 2577 317
sharonpillay4@yaho.com
Mzwandile Mvula, Secrétaire d’ACHIB et d’Ubumbano
078 539 2927