Des millions des travailleurs indépendants dans le monde sont loin d’atteindre les niveaux de protection sociale dont jouit la classe ouvrière au niveau international
Pour l’Union des Professionnels et des Travailleurs Indépendants (UPTA), le 1er Mai célèbre la commémoration de tous les modèles et systèmes de travail, y compris le travail indépendant ou non salarié, entrepris par de centaines de millions de travailleurs partout dans le monde.
En Espagne, deux millions de travailleurs font leurs activités en toute indépendance, sans être salariés comme employés, et n’ont réussi à obtenir un certain niveau de protection sociale que pendant les dix dernières années, et ils sont aujourd’hui de nouveau en danger à travers leur mise en doute par ceux qui interrogent certains domaines du statut social qui les affecte directement.
Il y a plus de de 27 millions de travailleurs indépendants non-salariés au sein de l’Union Européenne, qui n’ont même pas un statut juridique commun, ce qui les a mis hors du système Européen de protection et de reconnaissance de leurs droits sociaux. Les travailleurs Européens non-salariés ne participent pas au dialogue social, et n’ont pas de représentation reconnue au niveau communautaire.
Au niveau international, nous n’avons même pas des statistiques, peu fiables soient-elles, du poids des travailleurs indépendants. L’Organisation Internationale du Travail a estimé qu’environ un demi-milliard de personnes à travers le monde développent des activités économiques indépendantes qui ne sont pas soumises à la législation du travail, des activités qui sont plus proches de l’économie informelle que du travail proprement-dit.
Ce 1er Mai, l’Union des Professionnels et des Travailleurs Indépendants de l’Espagne (UPTA) veut faire appel aux travailleurs indépendants du monde entier qui constituent un système associatif, mais en solidarité avec le reste des modèles de travail, de faire des progrès dans sa quête sociale, qui, aujourd’hui encore dans beaucoup de pays, sont loin de jouir des victoires qu’ils ont acquises après les premiers mouvements de protestation qui ont émergé dans le sillage de cette date. Les Gouvernements doivent respecter et reconnaître ces systèmes associatifs spécifiques.
UPTA a récemment participé au Congrès de l’Organisation Internationale appelée StreetNet, la principale Association des travailleurs indépendants, une entité reconnue par la Confédération Syndicale Internationale (CSI) et l’OIT.
StreetNet représente, essentiellement les travailleurs qui vendent leurs produits ou services surtout sur la rue ou à la maison, et est devenu l’expression associative la plus appropriée pour les millions de travailleurs qui ont cherché une solution à leurs nombreux besoins de survie et d’emploi.
Par l’entremise de StreetNet, UPTA Espagne offre sa collaboration et solidarité avec tous les travailleurs, surtout ceux des pays encore sous-développés, qui souffrent des régimes politiques autoritaires, mais avec des économies émergentes. Ils cherchent la légalisation de leur travail et la reconnaissance de la dignité des activités économiques qu’ils ont lancées eux-mêmes.
UPTA tire également parti de la fête du 1er Mai 2013 pour rappeler qu’il est important que les mesures prises au cours des années précédentes dans notre pays afin de reconnaître les droits des travailleurs non-salariés et le niveau minimum de protection sociale, soient maintenues en ces temps de difficultés économiques, et il ne peut y avoir aucun pas en arrière dans le maintien des droits déjà établis par notre groupe.