COSATU note avec une profonde préoccupation la manière dont la crise du commerce informel se déroule à Johannesburg.
Ce qui est plus troublant, c’est le fait que, après avoir été expulsés par force il y a 37 jours, des milliers de personnes vulnérables restent sans revenu. Cette situation est intolérable compte tenu notamment du fait qu’au moment de ces expulsions forcées massives aucun plan alternatif n’était en place.
À l’heure actuelle, le processus de vérification est massivement, douloureusement et intolérablement lent, provoquant de la souffrance humaine de masse et sans relâche. Les personnes déplacées sont incapables de payer pour leurs frais mensuels de base comme le loyer, le transport des enfants à l’école, les frais de scolarité, et ils ne seront même pas en mesure d’acheter des livres scolaires au début de l’année prochaine. La faim devient désormais un facteur aussi.
Nous n’arrivons pas à comprendre pourquoi cette opération nettoyage a "nettoyé" 1 300 vendeurs de rue bien gérées pour l’amélioration urbaine sans aucune raison valable apparente. COSATU demande avec insistance au Conseil municipal de mettre en place un plan concret pour accélérer le processus de réenregistrement et formuler, en consultation avec les parties prenantes légitimes, des modèles de gestion du développement.
COSATU préfère que le Conseil municipal utilise les principes contenus dans le document de SALGA sur le cadre des directives pour l’économie informelle et sa propre Politique sur la Deuxième Economie et la Stratégie de mise en œuvre, ainsi que la Politique Municipale sur l’Économie Informelle.
Patrick Craven (Porte Parole National)
COSATU
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