La Campagne du Nouveau Manifeste pour aider à améliorer les conditions de travail des Vendeurs de Rue
13 Juillet 2012
L`affilié de StreetNet, le Syndicat tanzanien des Travailleurs de l`Industrie et du Commerce (TUICO) a commencé la mise œuvre de la Campagne du Nouveau Manifeste. L`organisation a élaboré une nouvelle politique pour les travailleurs de l`économie informelle et mis en place un comité de 10 membres. TUICO a identifié 12 marchés qui seront suivis dans le cadre du Nouveau Manifeste puis compiler les résultats et les valider au cours d`un atelier. Le Nouveau Manifeste de la Tanzanie sera ensuite édité et distribué dans toutes les sections syndicales de TUICO, aux autorités locales et aux membres du Parlement (députés). La campagne se terminera par une manifestation organisée au centre de Dar-es-Salam par la remise du Nouveau Manifeste aux membres du Gouvernement. Le groupe de travail va surveiller et suivre l`application des revendications qui sont contenues dans le Nouveau Manifeste.
“TUICO va aider ses membres qui sont dans le marché de Tabata pour trouver des solutions aux nombreux problèmes qu`ils rencontrent. Les vendeurs paient une taxe journalière à l`agent de la collecte mais ils n`ont pas de services en retour. En effet, récemment, les vendeurs de charbon ont été sommés de quitter leur site le 23 Juillet alors qu`on ne leur avait pas trouvé de site d`accueil. Est-ce juste ça ?” demanda Majura Jones, Secrétaire Général Adjoint de TUICO.
Il a déclaré qu`il y a plusieurs situations où les vendeurs de rue sont soumis à des traitements arbitraires et leur contribution à l`économie nationale n`a jamais été reconnue ni valorisée. “Par exemple, au marché d`Ilala, les vendeurs de noix de coco et de légumes peuvent seulement entre 6 heures et 10 heures du matin. Dès que la police siffle, ils doivent plier bagage et quitter le lieu. Nous pensons que le Nouveau Manifeste peut souligner ces situations et définir une nouvelle stratégie pour améliorer l`environnement de travail des vendeurs de rue et marché. Cela pourrait aussi aider les vendeurs de rue à se défendre contre les situations de harcèlements de la police et les autres formes de mauvais traitements”, a-t-il conclu.