18 janvier 2013
Dans un changement brusque de son approbation initiale du marché des artisans de Stellenbosch, la municipalité de Stellenbosch a expulsé tous les marchands de l’espace qu`ils occupaient depuis dix-huit ans.
Ce groupe structuré et actif des marchands survivalistes, a perdu tout sens de sécurité par le coup de stylo, ainsi que leur droit constitutionnel d’opérer un commerce légitime sur un espace propice à leur viabilité. Le secteur du commerce informel par sa nature même, est le dernier rempart de survie pour les personnes qui, par des circonstances indépendantes de leur volonté ne sont pas en mesure d`être absorbées par les entreprises formelles ou les services de l`Etat. StreetNet International et la Western Cape Informal Traders Coalition (WCITC) préconise que les municipalités locales doivent incorporer les travailleurs informels dans leurs plans d`avenir. Pour les travailleurs informels, leur commerce est leur gagne-pain et le seul moyen de subvenir à leurs besoins.
Selon la WCTIC, parce qu`ils n`ont pas été accordés le maintien dans le lieu, ils se sentent qu`ils ont été bercés dans un faux sentiment de sécurité par cette municipalité qui leur a permis de vendre librement pendant les dix-huit dernières années, tout en acceptant des frais quotidiens allant jusqu`à 35,00Rand par marchand. Couper maintenant l’herbe sous leurs pieds en utilisant des lois municipales archaïques de l’époque d’apartheid est à notre avis erronée, inconstitutionnel et un manque de sensibilité à l`ordre le plus élevé.
La WCITC est convaincue que d’autres tensions ont été causées par une église locale qui détient la documentation sur des objections qui ont été soulevées contre la présence des vendeurs à coté de leur bâtiment et doivent assumer une part de responsabilité par rapport à la réaction de la municipalité. Après que tous les vendeurs aient négocié auparavant avec les autorités ecclésiastiques pour trouver un semblant de symétrie en refusant des aspects de commerce qui étaient jugés problématiques.
Les marchands avaient jusqu`à présent l`impression que les problèmes entre eux et l`église avaient été réglées et résolus. De nombreuses tentatives d`obtenir une réponse des autorités ecclésiastiques ont été vains jusqu`à présent. En même temps la municipalité envisage de délocaliser les marchands affectés vers un endroit situé loin de la route touristique, mais ils sont essentiellement une attraction touristique et dépendent de cette activité pour assurer leur viabilité.
La WCITC cherche le soutien du public pour changer la mentalité de l`autorité locale. De plus elle demande à la municipalité de faire une introspection qui leur permettra de se rendre compte nous l’espérons, que ces vendeurs n`ont jamais demandé quoi que ce soit d`eux, sauf la possibilité d`être en mesure de gagner leur vie de manière légitime. La loi sur la terre de 1913 a volé 80% des droits de la population sur la terre de leurs ancêtres. Pourquoi les municipalités et conseils locaux dans certains endroits continuent de s’attacher à cette loi?
WCITC ne croit pas que la municipalité aurait délibérément voulu détruire les moyens de subsistance des populations micro commerçantes les plus marginalisées, mais elle doit accepter de travailler avec ces personnes et les aider à réaliser leur plein potentiel. Pourquoi n`ont-ils pas construit des infrastructures adéquates et esthétiquement agréables? Pourquoi en effet les vendeurs sont tenus à l`écart des discussions du conseil municipal qui les affectent directement et indirectement? Et quand est-ce que le conseil municipal va reconnaitre le rôle intégral que les marchands informels jouent dans l`économie de la région, de la province et du pays tout entier!
Les marchands vont faire appel pour un interdit et seront devant la justice21 Janvier à 14h00.
La Western Cape Informal Traders Coalition sous sa tutelle les intérêts de tous les vendeurs de la province et est affiliée à la South African Informal Traders’ Alliance ainsi qu’à StreetNet International, une organisation des travailleur qui représente ses affiliés au niveau national et international. Nos mentors sont le COSATU et le Syndicat des Travailleurs municipaux en Afrique du Sud (SAMWU). Nous sommes liés par notre constitution pour mettre en évidence toutes les inégalités héritées qui entravent notre développement et demander la réparation du traitement injuste de nos camarades à Stellenbosch.
Distribué par:
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