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StreetNet acceille les ateliers avec les travailleurs du secteur informel à Eastern Cape, Afrique du Sud

Par Sharon Pillay, StreetNet médias et publicité

StreetNet avait visité son affilié, L’Alliance des Vendeurs de rue du Cape Oriental [The Eastern Cape Street Vendors Alliance] (ECSVA) en dates du 27-30 octobre 2014. Ils ont animé des ateliers à Umtata, Dutywa et Port St Johns, où ils ont eu la chance de rencontrer les membres d’ECSVA et écouter les défis auxquels ils sont confrontés. StreetNet a également pourvu une formation en communication et soutien organisationnel pour les commerçants.

A Mthatha, les vendeurs ont parlé de leur frustration avec à la municipalité de Ndyebo. Fundile Jalile, Président d’ ECSVA a fait depuis partie des négociations en cours a fait des commentaires en disant que la direction du Développement Economique Local, M. Mnqokoyi ne leurs donnera pas le détail du budget qu’ils ont pour les vendeurs informels et comment ils prévoient l’utiliser pour les aider. "Après des réunions constantes, ils ont déclaré lors d’une réunion qu’ils avaient un budget de R1.3 milliards pour Mthatha, avec un pourcentage qui mis de côté pour la vente informelle. Beaucoup de gens sont des chômeurs, et surtout, les femmes qui sont des gagne-pains pour les familles, qui contribuent à l’économie. Nous avons besoin des services, tels que des abris appropriés, des toilettes et de l’eau. Il devrait y avoir aussi des ateliers de formation. La municipalité a failli nous donner le détail du budget. Qu’est qu’ils font avec l’argent ? Rien n’est fait pour leur peuple, “a déclaré Jalile.

Les vendeurs de l’Association des travailleurs de Dutywa ont noté des plaintes similaires. Depuis 1994, ils ont parlé, il y n’a eu aucune livraison et la municipalité de Mbhashe ne les jamais consulté. En 2011, ils ont été invités à une réunion où on leur a dit qu’il y avait un budget de R 2,4 millions pour aider les travailleurs du secteur informel. La municipalité a également refusé de leur donner le détail du budget. "Le gouvernement parle de la libération, mais ils ne nous libèrent pas. Ils continuent de nous marginaliser et ne nous traitent pas comme les humains. A chaque fois que nous demandons une réunion, ils reportent toujours les questions importantes et ne nous donnent jamais des réponses ou nous aident," ils ont dit.

Il a été également n mentionné que les vendeurs ont demandé la permission de faire une marche de protestation, mais ils ont été encore une fois mis ignorés. "La municipalité de Mbhashe a faite en sorte que nous restions sur les routes de la campagne, hors de la vue publique, mais au lors de leur marche lorsque les employés du gouvernement de la municipalité protestent pour l’augmentation des salaires, brûlant des pneus et détruisant tout ce qui est visible, il leurs semble bien d’utiliser les routes principales. Nos marches sont pacifiques, informer la communauté de notre rôle. Pourquoi le gouvernement nous marginalise lorsque nous assistons l’économie et voulons juste de gagner une vie décente, honnête, “ils ont dit.

Au Port de St John, les vendeurs sont menacés d’expulsion. Le manque de communication entre la municipalité du Port St John et les vendeurs a fait que les vendeurs ne soient pas au courant de l’existence du budget mis de côté pour eux par le secteur du Développement Economique de la Municipalité locale. La municipalité leurs a donné la terre qui est loin des navetteurs quotidiens et a aussi moins de visibilité pour faire leur vente. Ce qui les rend donc difficile pour faire leur vente quotidienne. "Nous n’avions pas été pas invités et pas été dits de leurs plans. La municipalité avait construit quelques abris dans des zones choisies, mais ils donnent des factures des prix de cinq fois plus qu’un vendeur peut être à mesure de payer. Il serait bon si nous pouvions parvenir à un accord d’un montant acceptable. Le jour et la vie du vendeur est imprédicable. Certains jours nous gagnons de l’argent et certains jours nous ne gagnons rien." Dit Wiseman Magopeni, vendeur.

On estime que le chômage est élevé dans la région de la province du Cap oriental. Les travailleurs du secteur informel dépendent de revenu leur vente pour leur survie et la plupart des cas, en plus de frais de loyer ils doivent payer la licence de vente. Les vendeurs ont commenté le loyer est trop cher et le gouvernement a très peu fait pour les aider. "Nous aimerions avoir plus des marchés construits ainsi que des dispositions de base comme des services de l’eau, toilettes et des abris puisque bon nombre d’entre nous travaille sous une grande chaleur et parfois la pluie. La municipalité n’est pas responsable et ne nous dit pas ce qu’ils font avec l’argent destiné à aider les gens ! Nous ne pouvons être libérés à moins que nous nous libérions nous-mêmes, car les politiciens ne semblent pas aider les gens. Nous devons lutter pour nos droits maintenant. »

StreetNet a mené une formation en media, afin d’aider les affiliés à comprendre comment travailler avec les médias et utiliser les outils disponibles pour gagner une présence et une visibilité maximale. Il y avait des exercices pratiques faits avec des différents scénarios. « Chaque région, que nous avions visité avait des différents défis et globalement nous avons été en mesure d’influer positivement les vendeurs afin qu’ils se soient inspirés d’être capables d’utiliser tous les outils à leur disposition afin de rendre le public conscient de leurs victoires et défis. Je suis content que tout a été bien fait et qu’ils sont capables de mettre leur formation en pratique puisqu’ils ont une interview réservé avec media24, un des grands groupes des journaux ayant des journaux dans toutes les zones où nous avons fait la formation ", a déclaré Sharon Pillay, qui a animé l’atelier.

StreetNet avec l’Alliance des Vendeurs de Rue du Cape Orientale continueront également à travailler avec les vendeurs afin qu’ils puissent recevoir un traitement équitable et aussi, avoir leurs droits fondamentaux respectés.

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