Le développement international majeur en 2015 a été l’adoption d’une nouvelle recommandation 204 de l’OIT sur les Transitions de l’Economie Informelle à l’économie formelle. StreetNet International a été l’une des organisations clées, ensemble avec WIEGO (Women in Informal Employment : Globalising et Organising / [Femme dans l’Emploi Informel : Globalisation et Organisation]) qui a largement consulté des travailleurs organisées dans l’économie informelle en Afrique, Asie, Amérique Latine et Europe Orientale et ont coordonnées les préparations au cours de 2013 à 2015 pour s’assurer que le contenu de la recommandation reflète les besoins et les intérêts des travailleurs dans l’économie informelle. Un de ces événements préparatoires était un atelier régional de SADC convoqué conjointement par StreetNet et SATUCC en mai 2015, un mois avant que la recommandation soit finalisée et adoptée à la Conférence Internationale du Travail à Genève en juin 2015.
La présente recommandation constitue le cadre dans lequel nous travaillons pour la protection et la promotion des droits des travailleurs dans l’économie informelle, qui représentent 70 % de la main-d’œuvre dans la région de SADC. Malgré cela, il y a une continué de déficits de travail décent dans l’économie informelle dans la région de SADC et le manque de développement inclusif. Pour mettre fin à cela, les travailleurs dans l’économie informelle demandent la décriminalisation immédiate du travail de l’économie informelle. Nous ne violons pas la loi – la loi nous violent!!
- Lors de l’atelier de Manzini, les travailleurs informels et les vendeurs transfrontaliers du Lesotho, Malawi, Mozambique, Afrique du Sud, Swaziland, Zambie et Zimbabwe, se sont réunis et ont evaluee les résultats dans leur réunion à Lusaka il y a 2 semaines par les organisations des travailleurs des informels et TUs appartenant à SATUCC et construit davantage sur cela.
- Les pays de la SADC qui ont été identifiés comme faisant beaucoup plus de progrès dans l’implémentation de la Recommandation 204 sont le Malawi, Mozambique et Zambie.
Au Malawi, le syndicat des travailleurs du secteur informel du Malawi (MUFIS, affilié à MCTU) est directement impliqué dans le système tripartite des négociations nationales. En outre, les conseils municipaux de Blantyre, Lilongwe et Mzuzu sont en train de dialoguer en toute bonne foi avec MUFIS sur les conditions de travail des vendeurs du marché.
Au Mozambique, les agences gouvernementaux suivants sont directement en dialogue avec l’Associacao da Economia Informal Mocambique (AIEMO, affilié à l’OTM) Institut INSS de la Sécurité Sociale, autorité d’enregistrement de l’entreprise BAO / [BAO Business registration authority], conseils municipaux, autorités des douanes et accises. Les autorités douanières travaillent avec AIEMO en termes des protocoles d’entente à chaque poste frontière, et les conseils municipaux travaillent avec AIEMO en termes de protocoles d’entente dans chaque ville.
En Zambie, le gouvernement travaille avec un Comité technique des organisations de l’économie informelle et des syndicats sur l’implémentation de la Recommandation 204. L’Alliance des Associations de l’Economie Informelle Zambienne (AZIEA, membre associé du ZCTU) est maintenant directement inclue dans le système tripartite des négociations nationales, et la Loi sur la Protection Sociale a été étendue pour inclure les travailleurs dans l’économie informelle.
- Les participants venant de l’Afrique du Sud, Lesotho et Swaziland ont signalé l’unilatéralisme et les tendances continues et persistantes du gouvernement pour prendre des décisions qui les concernent en leur absence.
- Au Zimbabwe, le gouvernement a utilisé la Recommandation 204 comme un outil de trouver des nouvelles façons de collecter l’argent des travailleurs dans l’économie informelle. Les plus vicieux dans tout cela est l’ordonnance notoire SI64 interdisant les importations essentielles par les vendeurs transfrontaliers.
- Les participants font appel aux chefs des gouvernements de la SADC doivent instruire le gouvernement Zimbabwéen à annuler immédiatement l’ordonnance SI64.
- La différence essentielle entre les exemples positifs cités du Malawi, Mozambique et Zambie est l’implication des travailleurs organisés dans l’économie informelle dans les processus de l’implémentation, par rapport à l’unilatéralisme des autres gouvernements de la SADC. Le slogan de tous les travailleurs organisés dans l’économie informelle reste -Rien pour nous sans nous !!
- Les participants ont fait appel à la simplification de la vente informelle transfrontalière dans la SADC et mettre en place le STR ([Simpliefied Trade Regime] /Régime de Vente Simplifié) par des négociations bilatérales entre plusieurs pays, dans l’intérêt des moyens de subsistance des CBTs « vendeurs transfrontaliers » informels les plus pauvres, dont la plupart sont des femmes. Le Secrétariat de la SADC doit commencer le travail le plus tôt possible pour mettre ces programmes en marche.
- Les travailleurs dans l’économie informelle, font appel à la nomination d’un ambassadeur de la SADC pour l’implémentation de la Recommandation 204 – cet Ambassadeur doit être le Président de l’un des meilleurs pays identifiés de bonne pratique soient le Malawi, Mozambique et Zambie.
- Les participants font appel au rétablissement du tribunal de la SADC.
La SADC doit arrêter de protéger les tyrans – chefs d’État. - Les participants font appel à une date limite pour l’implémentation de la Recommandation 204 dans la SADC – le premier rapport, qui devrait être reçu dans les six mois, devrait préciser le calendrier de l’implémentation. Les travailleurs dans l’économie informelle doivent recevoir le rapport de progrès chaque année après les réunions des chefs d’état de la SADC.
Propositions pour la discussion avec SATUCC au 2ème jour, le 17 août 2016:
Mise en place d’un Comité de suivi sur l’implémentation de la Recommandation 204 dans la SADC.
Protocole de l’Economie Informel – N.B. un paragraphe dans le Protocole d’Emploi et du Travail.
Engagement budgétaire des gouvernements régionaux pour soutenir les organisations de l’Economie Informelle.
Inclusion de mesures pour traiter la situation des travailleurs informels avec incapacités.
Revoir les mécanismes d’évaluation des pairs.