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Sommet présidentiel sur l’emploi – du point de vue des travailleurs dans l’économie informelle

Par Pat Horn, Coordinatrice de StreetNet International

Voie au Sommet sur l’emploi

Dans son Discours à la Nation en février 2018, le nouveau Président Sud-Africain, Matamela Cyril Ramaphosa, a annoncé qu’un sommet sur l’emploi serait convoqué dès que possible pour traiter les problèmes des sans-emplois et de chômage en Afrique du Sud.

En ce qui concerne les travailleurs de l’économie informelle, il y avait déjà un processus en cours sur la transition de l’économie informelle à l’économie formelle après l’adoption de la recommandation 204 (R204) de l’OIT en juin 2015, sous l’égide du Programme de Pays sur le Travail Décent (PPTD /DWCP) en Afrique du Sud. Ce processus est redémarré avec la participation active de la circonscription de la communauté (CC) du NEDLAC (Conseil National du développement Economique et du Travail / [National Economic, Development & Labour Council]) avec la relance d’une équipe Nationale du Travail sur la R204 et l’ajout de représentants de la CC en juillet 2017. Je représentais toujours la délégation de la CC dans ces processus à travers FSCC (Coalition sur la Campagne du Secteur financier / [Fiancial Sector Campain Coalition]).

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Le sommet présidentiel sur l’emploi a été convoqué du 4 – 5 octobre 2018, sans que nous ayons des commentaires en ce qui concerne notre contribution au processus. J’ai été invitée à y assister dans le cadre d’une délégation de 100 personnes de la CC de NEDLAC.

Au cours de la première journée du Sommet sur l’Emploi, j’ai appris que l’Equipe Présidentielle de Travail sur le Sommet de l’emploi était fait de deux représentants de chacun des partenaires sociaux en dehors du gouvernement avait été établie après le discours Présidentiel de la Nation, avec le groupes de travail suivants :

  • Interventions spécifiques dans le secteur économique
  • Emploi Public ’
  • SMMEs
  • Développement des compétences
  • Croissance inclusive

Des négociations avaient commencé en mai, visant à conclure des accords sur des projets pour la création d’un nombre spécifié d’emplois. Les accords qui avaient fixé des projets mesurables et fait l’allocation des budgets respectifs devraient être présentés au Sommet Présidentiel sur l’Investissement prévu quelques semaines plus tard, le 17ème octobre 2018. Un accord-cadre avait été mis au point, et une version abrégée de l’entente-cadre sur la base des accords déjà conclus devait être signé au premier jour du sommet sue l’emploi immédiatement après les discours d’ouverture.

L’ouverture d’un processus d’après le sommet à tous ceux qui souhaitent faire partie de celui-ci a été généralement acceptée comme voie raisonnable acceptable pour avancer.

Le processus d’après le sommet commencerait lundi, le 8 octobre, en commençant avec l’identifier à l’attention des réalisateurs des différentes parties des accords. Un Comité présidentiel d’emplois y compris les représentants des partenaires sociaux sera mis en place et se réunira chaque trimestre pour évaluer l’implémentation. Une équipe de suivi sur le Sommet d’Emploi (JSMT) va rassembler des opinions des collectivités.

Certains groupes de travail avaient transmis des propositions qui n’ont pas été retenues à la fin dans l’accord-cadre. Ceci va maintenant se produire lors du processus après le sommet.

Les gens qui voudraient participer au processus d’après le sommet ont été invités d’y envoyer leurs noms.

Contribution d’ouverture des partenaires sociaux

Business – Le Président de BUSA Sipho Pityana a déclaré que le sommet sur l’emploi n’a pas suffisamment abordé elle-même sur la 4ème révolution industrielle, et que la charge de la création d’emplois doit être dirigée par la génération numérique et préparer l’avenir, compte tenu du concert en pleine croissance économique et d’autres nouveaux développements dans le monde du travail. Une réflexion critique, la créativité et l’intelligence émotionnelle sont nécessaires.

Communauté – Thulani Tshefuta SAYC (Conseil de la Jeunesse de l’Afrique du Sud / [SA Youth Council]) a mis l’accent sur la nécessité d’investir dans la jeunesse, puisqu’il y a dans ce secteur tant des chômeurs diplômés. Cependant, cette présentation n’a pas traité sensiblement avec les autres secteurs de la CC, par exemple, les personnes avec handicap, les femmes, civiques, coopératives, ni les travailleurs dans le secteur informel ou dans les communautés.

Travail – Le Secrétaire Général de COSATU, Bheki Ntshali Ntshali a souligné l’importance du processus plutôt que le contenu de l’accord-cadre. L’accent du travail a toujours été sur les travailleurs les plus vulnérables et exige un moratoire sur les retranchements.

Gouvernement – Le Président Matamela Cyril Ramaphosa a noté qu’en Afrique du Sud, nous n’utilisons pas notre potentiel énorme pour créer des emplois, nous avons un problème d’incohérence de la politique, et la corruption et la capture de l’État ont érodé la confiance et utilisé beaucoup de ressources – ainsi donc, le processus conduisant au sommet sur l’Emploi avait été orientée pour parvenir à un accord sur un certain nombre d’interventions.

Cadre d’Accords – La version finale a été finalement distribuée au moment où la version courte était déjà en train d’être signée – et elle était significativement différente des versions précédemment distribuées. Inutile de préciser que le paragraphe de l’Equipe Nationale Travail sur la R204 et le contenu de l’Enoncé Politique sur l’Economie Informelle / le secteur n’a pas eu de voie dans le Cadre d’Accords.

Cependant, dans la structure du Cadre d’Accords, le secteur de la Collecte des Déchets a été identifié comme l’un des secteurs pour des interventions sectorielles spécifiques convenues. Toutefois, en ce qui concerne la création d’emploi et / ou rétention de l’emploi pour les travailleurs des autres secteurs de l’économie informelle (par exemple les vendeurs de rue, les travailleurs agricoles indépendants et ceux / celles dans le secteur du transport , les travailleurs à domicile, les pêcheurs de subsistance, etc.), il est clair que nous allons besoin de faire usage des processus d’après le sommet de soumettre les propositions focalisées, avec les nombres et des coûts, à implémenter à court terme tout en traitant les questions juridiques et politiques décrites dans l’énoncé de la politique sur l’économie du secteur informel.

L’opportunité de débat était pendant les sessions en groupes lors de la deuxième journée. Il y avait trois thèmes parallèles, mais plutôt qui se chevauchaient, intitulés :

  1. Interventions sectorielles, créant de l’emploi
  2. Permettre des interventions / interventions de soutien de la création d’emplois
  3. Interventions axées sur le renforcement de l’efficacité

Sachant maintenant que le Secteur des Déchets avait été identifié comme l’un des secteurs pour des interventions sectorielles convenues dans le Cadre d’Attente, j’ai décidé de participer dans le Premier Thème afin de mettre en évidence le rôle que l’administration locale devrait être en train de jouer dans la rétention des travaux existants et les moyens de subsistance des travailleurs dans l’économie informelle.

Dans la dernière session plénière du sommet sur l’emploi, dirigée par Fièrement Sud-Africain/ (Proudly South African), les entreprises locales qui avaient annoncé des montants des achats locaux de valeur spécifiée, créant un nombre spécifié d’emplois dans certains délais, investissant des montants spécifiés dans la création d’emplois, ont été appelés à faire publiquement leurs engagements.

Parmi mes recommandations développées, les plus importantes sont : Tous les gens de WIEGO et de StreetNet en Afrique du Sud doivent bien réfléchir afin d’élaborer des nouvelles propositions avec un délai de 6 mois pour son implémentation, en ce qui concerne la préservation et la sécurisation du travail des travailleurs dans les autres secteurs de l’économie informelle. Ces propositions devraient préciser très clairement qui sont les agents pour l’implémentation, estimer le nombre des personnes pour qui cela assurer un travail, estimer les coûts, identifier les sources de financement les plus appropriées et indiquer ce que nous avons et le MBO des travailleurs organisés dans ces secteurs peuvent apporter au processus. Des premières propositions pareilles devraient être prêtes à être soumises dans les processus d’après le Sommet avant la fin de 2018.

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