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Photo : Niouth Fall en vendant des objets sur l’avenue de Lamine Gueye à Dakar, Sénégal. Par Marta Moreiras.
Nous savons ce que les vendeuses de rue traversent chaque jour dans leur vie. Les vendeuses de rue sont souvent les seules pourvoyeuses de leurs familles et doivent combiner de nombreuses responsabilités familiales avec des responsabilités professionnelles. Travaillant dans les rues et sur les marchés, les vendeuses de rue sont exposées au harcèlement et à la violence, tout en restant engagées pour attirer et fidéliser leurs clients. Dans le cas des vendeuses de rue qui accèdent à des postes de direction, leurs responsabilités et leur travail ne font que se multiplier, car ces femmes prennent soin et se battent non seulement pour elles-mêmes et leurs familles, mais pour tous leurs collègues aussi.
C’est pourquoi, en cette Journée internationale des femmes, nous voulons célébrer nos femmes leaders incroyables et leurs superpuissances !
Les vendeuses informelles ne sont pas des criminelles, elles ne sont ni irresponsables ni négligentes non plus. Ce sont des super-héroïnes #Brisons les préjugés.
Cliquez sur les sections ci-dessous pour découvrir les superpuissances des femmes leaders du monde entier :
Je pense qu’il est parfois assez difficile de faire la distinction entre nos capacités et notre aptitude à mener à bien son mandat d’une part, et le fait d’être perçue comme ayant une sorte de superpuissance de l’autre.
Il m’arrive en effet des cas où je me surprends à l’étendue de mon niveau d’énergie, compte tenu de mon âge avancé et des comorbidités qui l’accompagnent. Je suis vraiment étonnée, mais de la même manière, j’apprécie ma puissance supérieure qui seule m’a donné cette « superpuissance », enveloppée de généreuses portions de passion, d’engagement et d’un amour particulier pour mon secteur.
On dit que certaines personnes naissent déjà grandes, d’autres atteignent la grandeur plus tard. Il y a également ceux et celles à qui la grandeur a été imposée ! Pourtant, la grandeur a de nombreuses définitions. À mon humble avis, ma grandeur est ma superpuissance, qui par extension est ma capacité à répondre aux attentes.
Pourtant, si j’étais devant le choix entre une superpuissance et une super capacité supplémentaire, je choisirais une capacité mentale d’influencer les perceptions des décideurs à tous les niveaux du gouvernement en ce qui concerne la véritable pertinence du secteur du commerce informel, afin qu’ils mettent en œuvre immédiatement, et sans exception, toutes nos recommandations développées.
Si j’avais une superpuissance, je détruirais instantanément tout l’arsenal militaire du monde entier et je créerais des batteries mobiles de solidarité pour promouvoir des droits et de la protection des gens ordinaires. Ça signifie :
– de la nourriture pour tous ;
– que chacun ait un endroit pour vivre ;
– que les adultes aient un emploi ;
– que le rire des enfants heureux soit entendu partout ;
– que les retraités vivent au moins 90 ans.
Ma superpuissance est d’être une mère qui travaille, de continuer à motiver les autres femmes à se battre pour leurs droits, de mener des négociations fructueuses et de gagner différents procès.
Une passion profonde pour le respect et la protection des femmes et des droits de l’Homme me permet de travailler sans réserve pour le progrès et l’amélioration de la vie des gens malgré tous les défis, épreuves et difficultés que je rencontre fréquemment, tant au niveau individuel qu’au niveau du leadership.
Apprendre à être calme lorsqu’on me manque de respect est une superpuissance qui me pousse à aller de l’avant dans le travail que je dois faire pour atteindre les objectifs fixés.
Au fil des ans, j’ai appris que je ne peux pas faire en sorte que les gens m’apprécient. Tout ce que je peux faire, c’est leur montrer qui je suis, ce que je suis capable de faire, ce que je ressens et ce en quoi je crois. C’est à eux de se rendre compte de mes valeurs et de les apprécier.
La chose la plus importante à garder à l’esprit est la suivante : parfois, même si vos valeurs frappent les gens en plein visage, ils ne les voient pas. Par conséquent, je trouve beaucoup de force et d’encouragement chez ceux qui apprécient positivement mes efforts et ma contribution et je tire des leçons de ceux qui ne le font pas – ils me mettent au défi d’être une personne meilleure et plus aguerrie ainsi qu’un leader.
Dans tout ce que je fais, je n’oublie jamais de m’aimer, de m’apprécier, de saisir les opportunités et de gérer stratégiquement les menaces et les défis.
Parfois, je me sens submergée par la pression à la maison et au travail. Il n’est pas facile de jongler avec les différents rôles de mère, de vendeuse, de chef de communauté et d’organisation. Alors, je me sens épuisée, je verse des larmes et pourtant, je remets toujours mes gants de boxe et je continue à me battre.
Ma superpuissance est de travailler 13 heures par jour pour subvenir à mes besoins tout en prenant soin de moi et en croyant que nous pouvons faire partie d’un monde meilleur avec l’égalité pour tous, en particulier pour les personnes d’origine africaine et les LGBTQI+.
La chose que nous avons réussie à réaliser en tant que vendeurs de rue, est la loi 6587. Adoptée par l’Assemblée législative de la République du Costa Rica, la loi, notamment son article 1, prévoie l’octroi par les municipalités des licences aux vendeurs de rue et aux vendeurs stationnaires exerçant leurs activités sur la voie publique à condition qu’ils n’occupent pas des zones d’interdiction dans les zones commerciales et les lieux de commerce, n’occupent des rues principales, des églises, des bâtiments municipaux, ne dorment dans les rues. Pour respecter ces obligations, nous devons laisser nos enfants aux soins de parents ou d’amis, travailler pour que le gouvernement accorde la sécurité sociale, établisse une pension non contributive pour les femmes âgées. Nous nous battons pour obtenir cette aide. Tous les vendeurs à travers le pays sont protégés par cette loi et les municipalités sont obligées de les localiser.
Je ne me considère pas comme une personne puissante, j’aide seulement à rendre justice à ceux et celles d’entre nous qui veulent travailler honnêtement.
Vous me demandez si ma puissance provient de l’humilité, de la fierté et de la gratitude envers Dieu ? Je répondrais que pour moi, la puissance est la possibilité d’être une femme et une mère, une amie et une dirigeante. C’est pourquoi j’ai bâti ma famille dont je suis très fière. En outre, la puissance signifie la possibilité de servir la communauté pour améliorer notre qualité de vie.
Si j’étais puissante, je n’utiliserais cette puissance que pour voir à travers leurs yeux, leurs histoires et leur passé, comment j’aurais pu les aider avec assurance et prendre des décisions plus justes et plus claires.
Ma superpuissance est ma confiance, car avec elle, je peux réaliser tout ce que je veux et j’en suis fière.
Je m’appelle Sonia Pérez et je suis mexicaine. Je pense que ma puissance repose sur le fait d’être forte, persévérante et déterminée : comme vous le savez, je suis une mère célibataire et cela m’a amenée à devenir plus forte pour mes enfants et à relever les défis que la vie nous présente.
Aujourd’hui encore, je remercie Dieu pour chaque jour de ma vie où j’ai survécu à la violence domestique et aux maladies, ainsi qu’à la COVID-19 – pour cela et bien plus encore. Nous devons être reconnaissants pour tout ce que nous avons. La persévérance m’a amenée à chercher une meilleure voie pour mes enfants et un travail qui pourrait me permettre de m’occuper d’eux. En raison de l’absence de papiers, il n’y avait pas de travail pour moi et j’ai décidé de me lancer dans la vente de la nourriture dans les rues. Bien sûr, cela vous amène à chercher un peu d’éducation, pour effectuer un tel nouveau travail. Voilà pourquoi, j’ai décidé de demander de l’aide par le biais du projet des vendeurs de rue et de me renseigner sur mes droits au travail.
Il n’est pas facile d’être vendeur, car les vendeurs doivent surmonter plusieurs obstacles. Nous sommes discriminés et harcelés par beaucoup de personnes qui nous disent toujours que le travail dans la rue n’est pas un travail digne ou un métier bien vu. Je me bats pour garder mon emploi depuis plus de 20 ans et je continuerai à me battre pour légaliser la vente ambulante pour mon peuple et ma communauté. En tant que femmes, nous sommes plus fortes et si nous sommes unies et organisées, personne ne peut détruire nos rêves d’un avenir meilleur.
Si j’avais un pouvoir, ce serait le même que celui que j’ai déjà, celui de continuer à avoir une vie et une santé, car après tout cela, vous pouvez réaliser tout ce que vous avez décidé de faire. La décision vous appartient et la vie est merveilleuse. Tout dépend de la façon dont vous la voyez.
Pour moi, la superpuissance consiste en autonomisation des femmes, car elles sont vulnérables au harcèlement et à la violence sexiste. Ce défi est une priorité pour moi. En parallèle, je gère une entreprise au temps de la Covid -19 pour maintenir les moyens de subsistance de ma famille.
Les vendeuses de rue sont très vulnérables. Entre autres choses, elles sont vulnérables aux abus des autorités lorsqu’elles vendent dans la rue. Les vendeuses de rue devraient être responsabilisées – leur puissance vient lorsqu’elles croient en elles-mêmes. Je les défends toujours, ces femmes et leurs familles. En 2017, avec AVEMA, nous avons lancé une campagne de sensibilisation sur l’importance de l’utilisation des serviettes hygiéniques chez les vendeuses de rue, car il est particulièrement difficile pour celles qui travaillent dans la rue ou sur les marchés d’avoir accès aux articles sanitaires. Nous nous occupons également des enfants qui vivent dans la rue, en surveillant leur bien-être et leur santé.
J’ai commencé à travailler dans la rue, en tant que vendeuse ambulante, car je suis la seule pourvoyeuse dans ma famille de trois enfants. Je suis la seule qui assume toutes les responsabilités de la famille.
Nous sommes exposés à la violence et au harcèlement sur les lieux de travail. Nos conditions de travail sont indécentes, car notre journée de travail commence tôt le matin et finit très tard, surtout lorsqu’il pleut. Notre temps de travail n’est pas précis, et nous devons travailler jusqu’à ce que nous ayons quelque chose à manger. Il nous faut encore nous soucier des clients, les attirer, même s’ils nous harcèlent tout le temps et se comportent comme de vrais patrons, car ils nous donnent de l’argent. Voilà les problèmes, croyez-moi, que nous rencontrons tous les jours et dont nous souffrons beaucoup.
Néanmoins, je ne suis pas seule. Je suis avec mes collègues, vendeurs et vendeuses. Nous crions toujours tout en essayant d’attirer l’attention des autorités. Nous appelons quiconque qui peut nous aider dans ces situations et conditions. Vraiment, nous sommes les mères du monde. Nous sommes vos sœurs. Nous sommes vos épouses. Nous sommes uniques. Le monde ne peut pas résister là, où il n’y a pas de femmes.
J’appelle alors aux responsables, à toutes les personnes concernées, ainsi que les autres organisations de travailleurs, je leur exige d’être unis, d’élever notre voix, de nous lever et de veiller à ce que nous luttions pour nos droits. En agissant ainsi, nous nous assurons à ce que les travailleurs de l’économie informelle, non seulement les vendeurs de rue et de marché, mais tous les travailleurs de l’économie informelle, dont les droits ne sont pas pris en compte, qui ne sont pas considérés comme des travailleurs, soient également vus et reconnus.
Merci ! Je suis Jesca Mwijukha, membre du syndicat ougandais des marchés et des employés et je suis vendeuse. Merci beaucoup. Au revoir!
Pour moi, une femme superpuissante est une femme forte, déterminée, courageuse ; une femme inébranlable ; une femme qui résiste aux difficultés, qui offre sa force, sa présence qu’il y ait du soleil, de la pluie ou des batailles. Quoi qu’il en soit, elle reste toujours debout. Voilà, ce qui signifie pour moi la personne qui a des superpuissances.
Toutes les femmes de l’économie informelle ont des superpuissances parce que les défis auxquels elles font face quotidiennement sont tout simplement très, très importants. Ce sont des défis qui, si vous n’avez pas de superpuissances, vous feront abandonner l’économie informelle en 2 jours.
J’ai commencé mes activités dans l’économie informelle en tant que simple vendeuse. J’y ai commencé parce que j’avais besoin de pain pour élever mes enfants, pourvoir à la nourriture, à l’éducation… Et heureusement que j’ai réussi, et je suis un exemple. Grâce à l’économie informelle, j’ai réussi à former un médecin dans mon foyer. Un médecin qui est issu de l’économie informelle.
Certains pensent que les travailleuses de l’économie informelle ne sont ni responsables ni sérieuses… Nous sommes responsables. Les batailles que nous menons le démontrent. La plupart des travailleuses de l’économie informelle sont des veuves, des femmes sans mari, des femmes divorcées, celles qui ont été trompées ou abandonnées, laissées avec des enfants, parce que quand leurs maris les quittent, ils leur laissent les enfants, mais nous sommes là, avec nos enfants, les élevant depuis la naissance, les éduquant jusqu’à ce qu’ils soient adultes et aient leur propre vie.
Nous devons surmonter plusieurs défis. Notre pays souffre beaucoup du changement climatique. Et comme toujours, les femmes de l’économie informelle sont les plus touchées. De nombreuses femmes de Cabo Delgado (où il y a maintenant un conflit armé) ont survécu grâce à l’économie informelle. Aujourd’hui, l’économie informelle s’est arrêtée. Beaucoup de femmes ont dû quitter leur foyer pour aller ailleurs, recommencer leur vie à partir de zéro… Ce n’est pas facile. Nous traversons une situation très, très grave. Malgré tout, nous sommes fortes. Nous gagnerons. J’en suis convaincue. Nous surmonterons tous ces problèmes pour célébrer notre victoire un jour, parce que les travailleuses de l’informel sont puissantes !
J’ai la chance de représenter les vendeurs de rue au niveau du conseil d’administration du marché. Les vendeuses de rue ont beaucoup de problèmes et sont vraiment sans soutien, même si elles contribuent beaucoup au développement des leurs pays. Ils ne bénéficient d’aucun droit. J’ai fait partie d’un syndicat à partir de 1992, et je sais défendre mes droits, mais il reste beaucoup à faire. Il faut informer les vendeurs de rue sur leurs droits, et les aider à atteindre des institutions telles que la Chambre de Commerce, afin que les travailleurs de l’économie informelle puissent transiter à l’économie formelle.
« Les femmes, comme ma petite soeur se lèvent à 4h du matin pour chercher les condiments chez les grossistes pour vendre. Elles demandent la place pour s’asseoir à vendre, donc elles ont des difficultés pour ça. Manque de place pour eux, elle marche à pied à à peu près 15 kilomètres du marché. «
Les photos ont été prises dans le Marché de Toesin jaar Tampy.
La première photo montre Congo Zara, membre de notre organisation affiliée, la deuxième montre son camarade Bahikoro Mamounette et la troisième la sœur de Zara, Bonkoungou Afissatou
Je suis fière, d’abord, d’être une vendeuse de marché. Dans le SNVC, j’ai montré ma capacité à défendre les vendeuses. Elles sont parfois chassées ou menacées, et elles souffrent beaucoup des tracasseries. Elles peuvent lever la tête dans l’organisation. Je défends les vendeuses de toutes catégories. Je suis très fière d’élever les femmes vendeuses.
Nous arrivons à nourrir nos familles et à faire étudier nos enfants. Je soutiens ma famille grâce à mon travail comme vendeuse. Je suis une femme combattante, intellectuelle, et j’ai atteint un bon niveau au sein de l’organisation.
Comme superpouvoir, je pense que la femme a les memes capacités de l’homme, la femme peut aussi travailler comme un homme, et elle a toutes les possibilités de faire tout qui est necessaire pour nourrire la famille.
Mon moteur principal est toujours de mettre en avant les femmes syndicalistes, afin que notre secteur trouve son compte . Ceci c’est le qui m’inspire dans mon métier.
J’ai commencé d’abord à faire une formation de couture; après mon attestation j’ai commencé à faire des vêtements pour enfants, que je vendais dans la rue, parce je n’avais pas de place. Après, j’ai commencé à travailler dans un atelier de couture, mais j’ai continué à vendre dans le marché. J’ai finalement connu le syndicat, grâce à une amie. C’est comme ça que j’ai découvert que si on se met ensemble on peut mieux se défendre de la tracasserie et des violences, et lutter pour que nos droits soient respectés.
Aujourd’hui, la confédération est grande, elle parle au niveau du gouvernement. J’ai vu que les travailleurs indépendants ne bénéficient pas de la protection sociale. Nous avons sensibilisé les femmes vendeuses dans les marchés. On a combattu pour la protection sociale et tous les avantages liés à cela, pour tous les travailleurs. J’ai personnellement participé à plusieurs formations et conférences sur la protection sociale et sur la formalisation de l’économie informelle. Je l’ai fait à partir de mon expérience comme vendeuse dans la rue. Je suis très fière de notre travail, et nous continuons à combattre et à sensibiliser les travailleurs informels dans les marchés.
En cette journée internationale dédiée a la femme je me sens très fière de rendre un vibrant hommage aux supers héroïnes que sont les vendeuses de rues et de marché. Au début, j’étais une simple vendeuse de rue qui s’est investie dans l’organisation de mes camarades pour la quête de notre bien être et celui de nos familles. Une chose qu’on a jamais pu avoir. Je suis passée a une étape suivante ,celle de la syndicalisation ou j’ai eu plus de responsabilité et de pouvoir pour aider mes soeurs vendeuses dans les luttes. Mes statuts de vendeuse et d’organisatrice syndicale m’ont permis de gagner beaucoup de négociations auprès des autorités. Mais cela n’a pas suffit pour aider les femmes a s’épanouir et a avoir des conditions de travail décent. Et le seul fait de pouvoir porter les révendications et les plaidoyers pour ces femmes à tous les niveaux du gouvernement c’est une fierté pour moi malgré toutes les difficultés que je rencontre. A vous braves héroïnes dont la survie et celle de la famille dépend de la rue, si j’avais un Super Pouvoir, je vous rendrai votre DIGNITÉ.
Alice NKUNZIMANA est une mère célibataire de nationalité burundaise. C’est une personne active et dynamique pour la promotion, la protection et la défense des droits des femmes et plus spécifiquement les droits des travailleuses et travailleurs du secteur de l’économie informelle
« Mon super pouvoir c’est le courage, l’engagement et la détermination dans mon travail de défense des droits humains. »
Etre une femme leader dans la défense des droits des vendeuses de rue n’est pas chose facile au Burundi. On rencontre beaucoup de défis mais comme on sert une bonne cause, on doit doubler les efforts pour les surmonter.
Je puise ma force dans l’environnement où j’ai grandi. Je suis une personne intègre et engagée dans les mouvements associatifs dès mon plus jeune âge. En plus d’être une femme leaders de SYVEBU, je suis, depuis plus de 22 ans, membre de l’Association pour la Promotion de la Fille Burundaise, une association qui défend les droits des filles. C’est une association qui véhicule les bonnes valeurs, les valeurs d’UBUNTU entre autre l’entraide, être au service des autres pour ne citer que celles-là.
En plus de mon environnement, ma force de travail réside dans mes capacités managériales dans différents secteurs : j’ai à mon actif une grande expérience dans la gestion et l’implémentation des projets en rapport avec l’autonomisation économique des femmes et des jeunes et le coaching / mentorat
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