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Juliet – Afrique du Sud

Juliet

Les photos et l’article suivants ont été préparés par notre jeune reporter sur le terrain, Edna Sibanda, de notre filiale SAITA en Afrique du Sud et font partie de notre campagne pour célébrer la Journée internationale des vendeurs de rue 2021.

Juliet derrière son stand ambulant

Juliet Thandeka Sibanda, une femme motivée et passionnée qui est vendeuse informelle depuis plus de 31 ans, partage ce qui l’a motivée à rejoindre la société informelle et ce qui l’a soutenue au fil des ans. “J’ai toujours eu l’esprit d’entreprise et j’ai été très motivée. Mon périple a commencé quand j’avais 14 ans”.

Pour continuer, elle dit qu’elle a dû grandir un peu tôt pour pouvoir aider à subvenir aux besoins de sa famille après le décès de son père qui leur avait laissé beaucoup de fardeaux financiers. Comme conséquence, Juliet n’a jamais pu terminer l’école et être vendeuse de rue est devenue le seul moyen pour elle pour survivre.

En tant que vendeuse de rue, elle a fait face à de nombreuses difficultés au fil des années. Le plus grand défi a été l’incertitude et l’insécurité de la communauté informelle. Les membres de cette communauté ont dû se battre pour que la municipalité les laisse travailler sur leurs étals pendant très longtemps. Parfois ils passaient des jours sans travailler à cause de cela.

Un autre défi auquel elle a dû faire face était la concurrence toujours croissante dans la communauté informelle. La montée du chômage dans le pays a conduit à un nombre écrasant de vendeurs informels, ce qui a rendu plus difficile pour les vendeurs d’en tirer profit.

« Quand j’ai commencé à travailler comme vendeuse, mon objectif principal était de survivre, mais au fil des années, cette activité m’a aidé à réaliser mes rêves. J’ai pu scolariser mes enfants et me construire une maison ». Elle a continué à expliquer comment elle a appris la gestion financière, ainsi que les notions d’entreprise, ce qui a été utile pour maintenir sa petite entreprise en marche. Elle espère la faire croître et s’assurer qu’elle reste stable.

Même après ces nombreux défis auxquels elle avait dû faire face en tant que vendeuse de rue, rien n’aurait pu la préparer aux problèmes qui ont suivi la pandémie. Pendant le confinement strict, les vendeurs de rue n’étaient pas autorisés à travailler. Cette situation a mis ses finances à rude épreuve et elle a eu du mal à mettre de la nourriture sur la table. “Je savais que je devais prévoir un autre plan avant de manquer de ressources. J’ai commencé à vendre des produits pour le visage et des désinfectants à la maison, ce qui m’a donné un coup de pouce financier ». Elle a continué à expliquer comment a-t-il été nécessaire d’évoluer avec le temps en tant que vendeur informel et comment a-t-il été nécessaire de faire des efforts pour trouver de nouvelles idées pour se permettre de continuer.

Juliet au travail

“L’incertitude de la société informelle peut parfois être très stressante ». Juliet explique également que ce serait tellement plus facile si le gouvernement les aidait avec des fonds pour développer un peu plus leurs entrepris

es. Il leur serait plus facile de subvenir à leurs besoins et à ceux de leur entreprise.

Les vendeurs de rue et les autres personnes de la communauté informelle jouent un rôle important dans l’économie, c’est pourquoi investir en eux serait une solution formidable pour augmenter le PIB du pays dans son ensemble.

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