Kenwilliams Mhango est l’actuel président de l’Union des travailleurs du secteur informel au Malawi. Il est également le directeur national du Réseau africain pour la prévention et la protection contre les abus et la négligence envers les enfants. Auparavant, il a travaillé en tant que responsable des ressources humaines, dirigeant du Congrès des syndicats du Malawi et du Conseil des syndicats d’Afrique australe (SATUC), et a également été conseiller spécial du président de la République sur les questions de travail et de protection sociale.
Il est titulaire d’une licence en relations internationales de l’Université de Zambie et d’un diplôme des études approfondies en gestion et développement des ressources humaines de l’Institut national d’administration publique.
Il a plus de 10 ans d’expérience dans l’amélioration de la situation socio-économique et politique des travailleurs marginalisés, particulièrement vulnérables et a exercé les fonctions du commissaire à la privatisation pendant 10 ans. Pendant 10 ans, il exerçait les fonctions du président du Conseil consultatif pour les salaires du Malawi et a été membre du Conseil d’administration de l’OIT pendant 11 ans. Fondateur de l’Union au Malawi pour le secteur informel en 1998.
Il a été membre du conseil d’administration de HRCC, de Media AIDS et de Heath Watch (Mawa, un groupe de défense des droits de la santé de journalistes et praticiens malawiens en ligne (nouveaux médias), professionnels de la presse écrite et des médias électroniques, ainsi que de l’organisation Lifeline en Afrique du Sud, entre autres.
Kenwilliams est dédié à la communauté et sa conviction est que les processus de développement innovants sont essentiels pour développer les communautés pauvres et historiquement marginalisées. Sa contribution consiste à apporter de manière efficace et efficiente des améliorations durables au niveau de vie de la population au Malawi, en particulier des enfants, des jeunes et des femmes, grâce à des projets d’auto-assistance basés sur leurs priorités, leurs besoins et leurs capacités et d’autres activités visant à réduire leur pauvreté.
En 2011, il a reçu le prix du « Meilleur défenseur des droits de l’Homme » du Malawi, décerné par le Comité consultatif des droits de l’Homme (HRCC, un regroupement de 97 ONG malawiennes de défense des droits de l’Homme œuvrant dans le domaine des droits de l’Homme, de la bonne gouvernance et de l’émancipation sociale). En 2011, il a été distingué par un prix du gouvernement français pour son travail en matière des droits de l’Homme. En 2012, il a reçu le troisième prix, du maire de Rome, sur la meilleure façon d’utiliser l’informatique.