Date de création : 17 novembre 2002
LA VISION de ZCIEA
Des niveaux de vie décents pour tous les Zimbabwéens dans une économie stable.
LA MISSION de ZCIEA
Réduire la pauvreté en transformant les activités de l’économie informelle en activités principales.
OBJECTIFS de ZCIEA
1. Organiser, établir, promouvoir et favoriser la démocratisation de l’environnement à travers des programmes de sensibilisation aux droits, de lobbying et de plaidoyer ciblant les travailleurs de l’économie informelle.
2. Donner aux opérateurs de l’économie informelle marginalisés une éducation basée sur les droits, en particulier sur les droits constitutionnels du Zimbabwe et d’autres chartes et conventions internationales, à travers des ateliers, des séminaires, des expositions, des forums publics, de médias écrits et électroniques, en fournissant un programme d’éducation accrédité sur l’économie politique.
3. Plaider en faveur de l’élaboration de politiques à tous les niveaux qui reconnaîtront, protégeront et faciliteront la transformation des activités de l’économie informelle en activités principales, entraînant ainsi un changement social et économique au Zimbabwe, tout en encourageant une répartition équitable des richesses.
4. Renforcer les structures de la ZCIEA d’une manière qui leur permet d’engager les autorités à tous les niveaux exigeant la transparence, l’inclusivité et la responsabilité, et faire toute autre pratique légale dans l’intérêt de la chambre et de sa constitution conformément aux lois du pays en vue de maintenir les voix des vulnérables vivants.
Bref historique :
La Chambre des associations de l’économie informelle du Zimbabwe a été fondée en 2002 par un groupe de 22 associations de vendeurs informels qui souhaitaient avoir un organisme central pour ce secteur massif (représentant 94% de l’économie zimbabwéenne) qui paradoxalement avait une voix faible et était vulnérable. L’établissement de cet organisme central était le résultat d’un accord tripartite entre ZCTU (Travailleurs), EMCOZ (Entreprises) et le ministère du Travail (Gouvernement) en réponse à l’effondrement et à la réduction des structures formelles à la suite des programmes d’ajustement structurel économique. L’objectif était de maîtriser ces opérations précaires et de rechercher des moyens et des stratégies qui faciliteront l’intégration de l’économie informelle et la responsabilisation sociale et économique de ses opérateurs.
La croissance de l’économie informelle au Zimbabwe est devenue presque impossible à arrêter. Cela a été fortement contribué par des niveaux incontrôlables de licenciements et de fermetures d’entreprises influencés par les troubles économiques et les politiques hostiles aux investisseurs au Zimbabwe. Le PIB du pays actuel dépend désormais davantage de l’économie informelle. En dehors de cela, le facteur surprenant est lié à la législation du pays qui ne soutient toujours pas les opérations et la croissance de cette économie informelle et ne permet pas le développement des canaux pratiques de reconstruction d’une économie durable.
Cela a créé une dépression et une souffrance socio-économiques bien inattendues qui sont quotidiennement déformées par les vagues politiques, la corruption et l’enrichissement individualiste.
Actuellement, l’organisation est présente dans les 10 provinces du pays et 30 territoires. Les femmes qui constituent 65% des membres dominent dans l’organisation.