Mexique

Martha Garcia Santoyo (Mexique)

Membre du Conseil international

Martha García Santoyo est née en 1960. Elle est la représentante de FNOTNA, affilié de SNI au Mexique. Elle est la fondatrice et l’actuelle secrétaire générale de l’Association des petits commerçants de Matamoros Tamaulipas et a occupé des postes de direction dans de nombreuses associations locales de sa région. Son travail a été reconnu au Mexique, notamment par une organisation de femmes. En 2014, elle a reçu la médaille de « Femme combattante, femme courageuse » décernée par la Mairie de la ville de Matamoros Tamaulipas.

Faits marquants de la 8e Assemblée générale de WIEGO 2022 (Mexique)

La 8e Assemblée générale de WIEGO à Mexico a été un moment unique pour les travailleurs de l’économie informelle de se réunir pour discuter, échanger des expériences et renforcer notre unité ! L’Assemblée générale a réuni plus de 140 délégués (dont les deux tiers étaient des femmes) de 39 pays, mettant en valeur la diversité et la force de WIEGO dans son ensemble.

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Réunion régionale de SNI au Brésil (Brésil, Chili, Colombie, Costa Rica, États-Unis, Guatemala, Honduras, Le Salvador, Mexique, Nicaragua, République Dominicaine, Uruguay, Venezuela)

Les 23, 24 et 25 mai 2022, à São Paulo, au Brésil, StreetNet International a tenu la réunion régionale pour ses affiliés des Amériques. Les leaders des organisations des affiliés de StreetNet représentant les vendeurs de rue de 11 pays (États-Unis, Mexique, Guatemala, Le Salvador, Nicaragua, Costa Rica, République dominicaine, Colombie, Uruguay, Brésil et Chili), se sont réunis pour discuter des défis et des voies à suivre par les vendeurs de rue dans cette région et planifier les objectifs et les buts de l’organisation pour l’avenir. Le déroulement de la réunion, qui a eu lieu à l’Institut Polis, a été également dispensé en ligne pour les représentants de vendeurs de rue du Honduras.

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Confédération révolutionnaire des travailleurs et des paysans / Confederación Revolucionaria de Obreros y Campesinos (CROC) (Mexique)

La CROC a transformé le syndicalisme traditionnel qui ne se souciait que de rechercher et de maintenir l’équilibre travailleur-employeur au sein des entreprises, en un syndicalisme social du XXIe siècle, dont le fondement principal est d’étendre les services et de répondre aux problèmes du travailleur et de sa famille, basé sur la thèse « toute affaire qui appartient au travailleur est également liée à l’Organisation et, par conséquent, des programmes ont été réalisés, des actions entreprises et des résultats obtenus ». Pour cette raison, plusieurs programmes de grande envergure ont été mis en œuvre dans le lieu où ils vivent et coexistent socialement.

FNOTNA (Fédération nationale des organisations de travailleurs non salariés) (Mexique)

Date de formation : 1982

Membres : Alliance nationale des organisations de travailleurs non salariés ou indépendants. 70% des membres sont des vendeurs informels, vendeurs de marché et vendeurs de rue. Les travailleurs du secteur informel font partie des secteurs agricole et forestier, du secteur minier, manufacturier (artisanat, etc.), ainsi que le secteur de la construction. Cependant, ce secteur est le plus vulnérable au niveau des services, du micro commerce, de la vente ambulante, du transport de marchandises et de passagers par taxis, divers types de réparations et le travail domestique. Parmi beaucoup d’autres, les gens exerçant ces types d’activités n’ont pas de capital ou son montant est très limité. Etant donné qu’ils reçoivent un revenu rapide, ce revenu ne soit guère considéré comme un produit de l’activité entrepreneuriale. La Fédération compte 7000 membres.

Objectif : Organiser des travailleurs non salariés ou travaillaurs indépendants.

Activités : Les actions de la FNOTNA ont été orientées vers l’octroi de la sécurité sociale, du logement, de l’assurance-vie et de l’assurance pour obsèques, ainsi que des modalités d’accès au crédit aux travailleurs non salariés.

Ces services sont payés par les travailleurs non salariés affiliés à la FNOTNA, au moyen d’accords qui réduisent le coût d’obtention de ces services, cependant il y a un long chemin à parcourir en ce qui concerne les mécanismes de protection avec des coûts qui peuvent être supportés par les travailleurs eux-mêmes, tels que les allocations de maladie, l’indemnisation des accidents, les congés annuels et les congés de maternité – ceux-ci sont pratiquement inexistants pour les travailleuses du secteur informel.

Au sein de la FNOTNA, il est reconnu que les opportunités de générer des stratégies syndicales pour ce secteur sont encore limitées, bien qu’il y ait un grand besoin de protéger les droits sociaux et du travail des travailleurs du secteur informel.